Cette carte montre la répartition, en France, au 1er février 2021, des 58 lieux où ont été repérés ou achetés des objets, tableaux ou meubles signés Decbel.
L’idée c’est de comprendre où ces objets ont été le plus vendus ou achetés. Si ils sont restés où ils ont été achetés pour la première fois, c’est en Ile de France et dans les Hauts de France que Decbel en a le plus vendu.  Ça parait normal puisque, d’après son tampon, c’est là qu’ils étaient fabriqués.

L’Ouest est aussi un lieu de diffusion. La Bretagne surtout. Une piste révélée par Anne C. nous entraine sur les traces de Decbel à Morlaix. Dans son exil parisien, il/elle aurait gardé des contacts dans la région ? Ce que les Bretons ont le plus acheté, ce sont des bateaux!

Les autres régions sont plus démunies. Le Grand Est et la Bourgogne ont été peu sensibles aux charmes de Decbel. L’Alsace est pourtant une région de tradition de peinture sous verre. Ceci explique peut-être cela.

 

 

Hors de France, c’est aux États Unis qu’il y en a le plus. Ce sont certainement des voyageurs, des marchands qui les ont achetés dans des boutiques d’antiquité ou d’art ou sur des brocantes. Dans le Sud, Rhône Alpes et PACA ont certainement profité d’apports faits par des propriétaires venus s’y installer sur le tard.

Tout ceci titille l’imagination.
Comment ces tableaux ont-ils voyagé ? Y avait-il une boutique, une petite galerie associée à l’atelier de fabrication comme dans les ateliers textiles du Sentier, de meubles du Faubourg Saint Antoine, de bijoux autour de la rue du Temple? Les clients y venaient de partout et repartaient avec, en plus de leur provision de vêtements ou de bijoux, un ou deux tableaux.
Le Paris des années 50-60 regorgeait de quartiers où fabrication et vente étaient ainsi imbriquées.


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